Vu que les prix des places de cinéma coûtent une fortune, je profite de chaque occasion pour voir des films à “bas prix”. Donc je suis ravie que le printemps du cinéma existe. Surtout qu’en ce moment plusieurs films s’ajoutaient, se surajoutaient dans ma liste “A voir”. Mais bon, comme la liste devenait un peu longue, que les films ne sont pas distribués partout (ou sinon faut courir dans tout Paris), j’ai dû fait des concessions.

Ma liste est donc :
- There Will Be Blood
- Bienvenue chez les Ch’tis
- Soyez sympa, rembobinez
- No Country For Old Man
- L’orphelinat

Ce n’est pas énorme mais je suis crevée d’avoir vu 3 films à la suite. Si Sofy ne m’avait pas parlé de Bienvenue chez les Ch’tis, je n’aurai surement pas vu cette comédie.

La journée aurait dû commencer à 13h mais finalement, je me voyais mal rentrer à 23h la veille d’une journée de boulot. Surtout que les lundis sont toujours plus déprimants que les autres jours de la semaine. C’est le début de la semaine, et le week-end prochain est encore lointain… Bref, je me réveille en sursaut à 8h15. La prochaine séance a lieu à 9h45 pour There Will Be Blood. J’arrive à l’heure pour la séance pensant qu’il n’y aurait pas foule (un dimanche matin, de si bonne heure, IMPOSSIBLE). Mais il restait peu de place. Je me suis mise à marmonner “allez voir astérix, allez voir astérix”. Bon, j’ai eu ma place. Dans un coin, au 2ème rang…

There Will Be BloodThere Will Be Blood, Paul Thomas Anderson. J’ai adoré ce film. Je ne sais pas trop pourquoi. L’ambiance, le thème, les émotions que j’ai ressenti. Je ne sais pas maintenant si j’ai détesté cet homme, ou si je l’admire. En tout cas, plus on avance, plus on se sent seul. Il ne reste plus que l’argent et le pétrole. Si on aime les films qui font un peu réfléchir, alors vous aimerez. Parfois, je me suis mise à penser à Into The Wild, avec les plans de paysages, certes deserts, rocailleux, mais infini. Le moment le plus intense du film, je dirai qu’il y a en plein, mais celui qui m’a marqué, c’est lorsque son “fils” perd l’audition et tout ce qui suit jusqu’à l’explosion. La scène finale est aussi pas mal. Il y a la très belle métaphore du milk-shake :
Daniel Plainview: ” Drainage! Drainage, Eli! Drained dry, you boy! If you have a milkshake and I have a milkshake and I have a straw and my straw reaches across the room and starts to drink your milkshake. I drink your milkshake! I drink it up! ”

Bienvenue chez les Ch'tisBienvenue chez les Ch’tis, Dany Boon. Très drôle. J’ai passé beaucoup de temps à rire, pas jusqu’aux larmes, mais presque. Le film joue beaucoup sur les apprioris que l’on se fait d’une région. Mais ce qui compte à la fin, c’est qu’on est bien partout ou l’on va, du moment qu’on est entouré par sa famille. Film très gentillet ^^ Le moment le plus drôle. La distribution du courrier avec le directeur. Ne pas accepter de boire. Sauf si c’est café avec quelques gouttes d’alcool :p A la fin, ça part en vrille. Ils n’ont pas de courrier pour vous, c’est pas grave, ils veulent juste prendre un verre chez vous :D Bref, scène à se plier en 8 de rire.

Be Kind RewindBe Kind Rewind, Michael Gondry. La petite anecdote: il y a eu un sondage pour le choix de l’affiche française, et c’est celle que j’ai aimé :) Bref, ce film est sympathique. J’ai apprécié la façon dont ça a été suédé (ben ouais, Suede c’est un pays, c’est pas un verbe :D ). Il y a plein de citations possibles tellement c’est jouissif. Franchement, le film est à se rouler par terre de rire. J’ai adoré le remake de Ghostbuster et de Rush Hour 2. Et qui joue Sigourney Weaver dans Ghostbuster, le mécano de Jerry (Jack Black). J’ai trouvé aussi marrant que Sigourney Weaver fasse une apparition dans le film. Une petite citation pour la forme :
Mike (Mos Def): [to Jerry as they begin to remake Ghost Busters] I’m Bill Murray, you’re everybody else.
D’ailleurs Mos Def a joué dans un de mes film culte préféré : H2G2, le guide du voyageur intergalactique.

On peut dire que j’ai commencé un peu fort avec There Will Be Blood. Je crois que j’ai bien fait de débuter par un film triste. Mais passer d’un drame à une comédie légère, ça s’appelle faire l’ascenseur émotionnel, non ? Bon en tout cas, je ne regrette pas d’avoir vu ces films. Ils sont tous bien à leur manière. Comme quoi, cette année, le printemps du cinéma tombe à point nommé. Parce que sans ça, j’aurai jamais vu ces films.