Mes partiels sont terminés. Il ne me reste plus que des stages et au moins un rattrapage en aout. Autant vous dire que j’ai fait la fête. J’ai enchainé les soirées. J’ai juste dormi quelques heures avant d’entamer la seconde soirée.

Jour 1: les partiels. On a enchainé les épreuves comme on englouti des parts de gâteau au chocolat mais sans le plaisir, mais avec une montée du dégoût. Puis le nombre des épreuves à passer diminue. Le soulagement est total quand on arrive aux dernières minutes. On part vite fait. On fuit devrais-je dire. Bref, la soirée s’annonce électrique.
Un groupe de filles a préparé une sortie dans une boîte gay parisienne très branchée. J’ai eu des doutes quand j’ai entendu ça. Sincèrement c’est pas mon truc d’aller dans des endroits chics et bobo. J’étais sappée comme d’habitude. J’ai même cru qu’on en passerait pas. Je m’étais préparée à la célèbre phrase “Je crois que ça va pas être possible”. Mais finalement on passe. On était un groupe de 24 personne, autant de filles que de garçons. La soirée peut enfin commencée.

Nuit 1: au Queen. Je me suis bien défoulée. Mais je suis restée sage. Je n’ai pas embrassé :) Je sais, je peux être fière de moi. Je pense que j’aurai pu, mais il y a un je-ne-sais-quoi qui m’a retenu. Comme une intuition. J’ai bien fait. Le garçon sur lequel j’ai flashé ne s’avère n’être qu’un dragueur sans lendemain (mais si vous savez, le gars que j’ai rencontré à la cité U). Autant en faire un ami et non un petit ami. Comme le dirai la chanson “Everyday I love You Less And Less” des  Kaiser Chiefs. Il n’y a pas encore de répulsion. J’éprouve encore quelque chose en le voyant. Mais je sais qu’il ne pourra pas me rendre heureuse, bien au contraire. Donc, revenons à la soirée. Il y avait deux gogo dancers qui débarquaient quelques minutes sur la piste. Vers 2h du mat, ils sont venus avec des t-shirts et des chapeaux. Comme j’étais dans un état second, j’ai hurlé, agité des bras, bref, j’ai tout fait pour me faire remarqué. Bon, il faut avouer qu’il était à ma hauteur et à 3 mètres de moi. Donc, il était vraiment difficile de ne pas me voir. J’ai failli avoir le t-shirt mais une fille en dessous de moi, me l’a arraché des mains. Alors, quand il a distribué les chapeau, j’ai failli sauté moi aussi. Mais je n’ai fait que le dévier de sa trajectoire. Et bien sûr, c’est lui qui l’a eu à ma place. Il a quand même eu la gentillesse de me le donner. Je me souviens encore de ses mots du genre “T’as la classe avec ce chapeau”. Je n’ai jamais été réceptive aux compliments. Ce genre de chose ne se fait jamais gratuitement, on attend de l’autre une faveur. Je l’ai presque ignoré. Puis ce chapeau a vu d’autres têtes. Beaucoup. Je l’ai retrouvé le lendemain matin en cours. Il a bien voyagé et maintenant il trône fièrement dans un coin de ma chambre…
Puis peu à peu les gens du groupe partent. Il ne restent que C., M., M. et moi de ma promo. J’étais épuisée. Mais je redoutais le heures suivantes. J’ai enchainé avec le dernier cours.

Jour 2 : English. Ca va faire 3 ans que je n’ai pas eu de cours d’anglais. Alors autant dire que je suis une nullité dans cette langue. Malgré le fait que j’écoute des chansons anglophones, je n’arrive pas à comprendre les conversations anglaises. La moitié des mots m’échappent. Même si je comprends, je ne sais pas plus répondre. Mon vocabulaire est tombé à un niveau bien bas. Bref, ce dernier cours était soporiphique. Je n’arrêtais pas de sursauter à for ce de me réveiller, de m’effondrer. Je me souviens même qu’en venant en cours, j’ai dormi la bouche un peu entrouverte. La bave a failli sortir de ma bouche mais j’ai fait ce bruit superbe, celui du rattrapage de salive. Très élégant.
La fin de l’année est arrivée si rapidement, que je n’y croyais même pas. Le pot de fin a réuni qu’une petite partie de la promo, laissant un goût amèr à cette fin d’année. Bref, j’étais tellement cassée que je suis rentrée, j’ai fait les courses et j’ai dormi. Mais avant j’ai prévenu mes parents que j’allais sortir.

Nuit 2: Libanese. Je me suis assoupie durant 2 heures. En me réveillant, j’appelle le gars et je me motive pour les retrouver. Je sors discrètement de chez moi vers 23h. Il fait froid. Heureusement que ce n’était pas loin de chez moi. Je les retrouve mais je sens que je vais m’ennuyer durant toute la soirée. Je n’avais pas tort. D’abord, je suis avec des gens que je ne connais pas. J’ai bien cru que j’allais frapper des gens. Quand je suis fatiguée, je suis un véritable mouton qui ne fait que suivre. Alors, j’avance sans savoir où je vais. Je fonce sans but précis. La soirée étudiante était moins marrante que la nuit d’avant. Dire que j’ai du débourser 6 euros pour ça. Bon le retour a quand même compensé le reste de la soirée. Traîner dans les rues dans une bande de mecs, écouter leurs débilités de fin de soirée. Magnifique sujet d’anthropologie. Ils gueulaient en pseudo-philosophant. J’ai bien failli m’enfuir. Mais je suis restée accrocher comme un aimant sur un réfrigérateur. La curiosité a emporté sur le bon-sens. Je suis allée chez lui. Heureusement que je n’étais pas seule avec lui parce que… Je n’ose même pas y penser. Bref, il a été adorable, plein d’attentions et parfois très lourd (dans les deux sens…). Mais j’ai insisté pour dormir sur les fauteuils. J’avais pas trop le choix. Soit, je dormais dans son lit avec lui, soit je dormais seule sur un fauteuil. Je préfère largement la seconde solution. Je n’ai même pas réfléchi. Tout le monde s’endort. Ils prennaient leurs aises et j’aurai bien fait de même. C’est pas très agréable de dormir avec un pantalon qui ne tient qu’avec une ceinture. Mais bon, je dors tant bien que mal. Les portables, les téléphones sonnaient toutes les 30 mins. Je n’ai réussi qu’à dormir qu’une heure et demi. Je suis partie en douce à 11h. J’ai oublié de dire que j’ai appellé ma mère vers 9h pour la rassurer.

Jour 3 : TV. Je commence mon marathon télé vers 12h. C’est étonnant parce que je n’ai pas du tout les yeux explosés. Je regarde les épisodes de Grey’s Anatomy et Dr. House que je n’ai pas pu voir à cause des révisions. C’est parti pour plus de 4 heures de télé. Je n’ai vraiment plus l’habitude de regarder la télé aussi longtemps. J’ai craqué, j’ai fait une petite pause. Vers 17h, je vois un message sur mon portable. Je me change, je prends l’alcool et le sirop d’érable, direction la cité universitaire.

Cité UNuit 3 (la 1ère moitié): Concerts. J’exagère, il y avait bien des concerts mais je n’y suis pas réellement allée. J’ai rejoint mon amie dans sa maison. C’était prévu qu’on allait se torcher. Mais j’ai prévenu que je n’allais surtout pas gerber. Donc maintenant, je sais que 3 verres d’alcool, ça passe. 5 c’est limite. Punch, Bailey’s, Smirnoff, Vodka Orange, Get21-Vodka.  Autant dire que je n’étais pas très bien. Je marchais pas très droit. Elle m’a soutenue et je l’en remercie. Après avoir bien bu et manger, on débarque sur la pelouse où a lieu le concert. Ils étaient en préparation. J’ai le regard vide, mais je vois vous-savez-qui. Ce n’était qu’un simple hasard. Il remarque quand même que je suis pas dans un état normal. Je le suis, sans être trop convaincue. D’ailleurs, j’ai vite repris mes esprits. J’étais entourés d’anglophones et j’ai du mettre mon cerveau en mode “on”. Je crois que ça m’a aidé à reprendre mes esprits plus vite que prévu. Alors, je suis partie. Un simple au revoir. Il était 23h30 environ. La grosse loose c’est d’avoir rater le tramway. Je l’ai vu arrivé et je l’ai vu repartir… 15 min d’attente dans le froid. J’ai été contente de retrouver mon chez moi et mon lit.

En fin de compte, je me suis quand même bien amusée. J’ai beaucoup ri. Soit parce que j’étais à bout de force et qu’une blague, même pourrie, pouvait me faire éclater de rire, soit parce que j’étais torchée. Je suis presque prête à recommencer :p

PS: plus que 2 jours avant le concert des Kaiser Chiefs à l’Olympia.

[EDIT 20h56] Joyeux Anniversaire à mon blog. Voilà…